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Historique de l'église
Notre Dame de l’Assomption de Courgis


L’église Notre Dame de l’Assomption, Datant du XIIIème pour sa majeure partie, elle renferme de nombreuses curiosités :
Une épine de la couronne du Christ.

Courgis s’enorgueillit de posséder une épine de la couronne que portait le Christ lors de sa Passion: la Sainte-Epine.
Celle-ci fut rapportée directement de Jérusalem par les croisés. Godefroy de Bouillon la donna à son frère Baudouin et aux autres princes chrétiens qui la rapportèrent et la conservèrent précieusement. Elle fut déposée dans une chapelle du château de Girondelles dans les Ardennes et y demeura environ 450 ans, jusqu’en 1555.
A l’époque, la dame de Girondelles était Edmée de Geresmes veuve de Louis de Sorbais en son vivant gouverneur du Duché de Guise. De son côté, elle avait hérité du château de Courgy de Madame Anna Gaissainat, dame du lieu.

A cette époque, le roi de France Henri 2 était en guerre avec l’empereur Charles-Quint. Girondelles, village frontalier était fort exposé aux invasions. Edmée de Geresmes se retira à Courgy en faisant emporter son précieux trésor par l’abbé Nicolas Chaumard, vicaire de Courgy.
L’abbé Nicolas Chaumard se mit alors à exposer la Sainte-Epine à la vénération publique, ce en quoi il outrepassait ses droits et fut dénoncé à l’officialité d’Auxerre qui le cita à comparaitre devant elle pour se justifier.
Après une enquête au cours de laquelle plusieurs miracles furent rapportés, la Sainte Epine fut considérée comme authentique et sa vénération autorisée.
Nous arrivons ainsi en 1630 au jour où le seigneur de Courgy Jacques Ferrand, Baron de Courgy, conseiller à la cour des comptes de Dijon fit don de la Sainte relique à l’église.
Depuis, le reliquaire est vénéré tous les ans, dans un premier temps au mois de Mai, puis le dernier dimanche avant l’Assomption au mois d’Aout depuis la réinstallation de cette cérémonie par l’abbé Auclerc dans les années 50.


Il est de tradition de dire que la Sainte-Epine protège le vignoble de la grêle et du gel, et il est vrai qu’à Courgis, on gèle moins qu’ailleurs dans le chablisien.
Car Courgis est en altitude à 250 mètres et les vignes sont donc à l’abri des gelées de printemps, essentiellement de fond de vallées, là ou l’air froid s’accumule durant la nuit. Il est donc normal que les vignes de Courgis soient moins soumises au gel meurtrier sauf s’il s’agit de gelées d’hiver tardives dues à un coup de froid au mois d’Avril ou de Mai.
Mais la côte barre aussi le côté Nord-Ouest, par où arrivent généralement les orages et un effet de foehn favorable se produit alors, éloignant les risques de grêle. Mais cela peut avoir l’effet inverse dans le cas d’orages arrivant par le Sud-est et là, danger.
Tout ceci pour que chacun puisse se faire sa propre opinion en fonction de sa foi ou de ses connaissances scientifiques.

un tableau représentant un cerf pourchassé par le futur Saint Hubert avec une croix entre les bois: Hubert se convertit alors et consacre sa vie à la «quête spirituelle»., Il a été restauré et installé le 4 avril 2008.



Vitraux de l'église de Courgis
L’église a été enjolivée de trois beaux vitraux sur la façade nord qui représentent :
- Saint Jean-Baptiste (Jean le Baptiste annonce la venue du Messie. Il mène une vie ascétique et professe qu’il faut se préparer au repentir). L’arrière-plan représente le village de Courgis.
- Sainte Suzanne (fut instruite dans la religion chrétienne et reçut le baptême, donna tous ses biens aux pauvres et alla servir Dieu). Elle se détache sur un arrière plan de vignoble en hommage à la principale culture de Courgis.
- Saint Michel (terrasse les forces du mal personnifiées par le démon).


Ces trois vitraux ont été offerts par des habitants de Courgis.
Venez les admirer de l’intérieur de l’église : un joli travail réalisé par les ateliers Wegmann.